Depuis une quarantaine d'années, les pays francophones ont engagé une réflexion sur leur langue, afin d'accompagner la marche vers l'égalité des sexes dont ils se disent partie prenante.
Ce travail a débouché ici et là sur des guides, des circulaires, des lois, de nouveaux usages… Qu'est-ce qui explique la vigueur des polémiques que ce mouvement a parfois suscitées? Dans quels domaines de la langue (vocabulaire, grammaire…) peut-on agir ? Que préconiser ? L'Académie est-elle encore un obstacle ?
Le propos montrera que le français a moins besoin d'être féminisé que démasculinisé, puisqu'il l'a été délibérément depuis le XVIIe siècle – en dépit des protestations de ses usager·es.
Il s'attachera à montrer que, loin d'être complexe au point de devoir être laissée à des spécialistes, la langue est un bien commun sur lequel chacun·e peut aujourd'hui réfléchir et agir d'un point de vue citoyen.
Merci de vous pré-inscrire pour prévoir le nombre de places : en cliquant ici !